Une petite demi heure après, c’est au
tour de Blankass de venir chauffer les planches. Le groupe débarque
sur un gros beat techno et les riffs de « L’ère de rien »
se font entendre. Le public qui attendait ce moment depuis longtemps rentre
dedans immédiatement comme un gros soulagement. Soulagement perceptible
aussi dans le groupe, Guillaume nous fait part de son bonheur d’être
là après 3 ans d’attente.
Coté musique, c’est bien-sûr parfait, l’enthousiasme générale
rend le moment jouissif pour tout le monde apparamment. Les chansons qui
s’enchaînent ont toutes l’air de tubes, même celles de leur
récent nouvel album, déjà reprises en coeur par un
public de connaisseurs. Les chansons les plus calmes sont mises de coté,
sauf « Je reste » et « Pour la lumière »,
qui sont les deux seuls moment de répi, et c’est un véritable
déluge de chansons à l’accordéon et grosse guitare
que nous offrent les Blankass.
Guillaume et son Johan de frangin parlent beaucoup entre les morceaux
avec un humour efficace. Ça fait franchement plaisir de voir un
bonheur aussi enfantin dans leur manière de se comporter. Olivier,
derrière ses fûts est tout aussi déchainé. Il
nous livre un jeu dynamique et parfaitement carré. En fait, seul
Bruno à la basse semble garder ses distance avec cet engouement
général.
Un peu plus d’une heure après le début du concert, les
premiers « au revoir » du groupe annonce le premier rappel.
Le retour annonce une surprise de taille puisque c’est Spider Stacy (ancien
membre des Pogues) qui vient fouler la scène pour entamer la drôle
de version de « Another brick in the wall », celebre chanson
du « The Wall » de Roger Waters (Pink Floyd), présente
sur le dernier album. Ils enchainent sur « Monseigneur », titre
du premier album, qui comporte un riff en 4 notes sur la fin sur lesquelles
Johan ne peut s’empecher de nous refaire le jingle d’IN-TER-MAR-CHE, ce
qui ne manque pas d’amuser la galerie.
Pour le deuxième rappel, Guillaume convit Spider Stacy de revenir
à ses côtés pour interpreter « Death or glory
» morceaux des Clash et glisse un « pour Joe » (Strummer)
en hommage à la star récemment décédée.
Un final du feu de dieu sur cette même chanson et Guillaume nous
invite à revenir à la prochaine date parisienne qui aura
lieu à l’Elysée Montmartre cette fois-ci.
Une salle qui sera certainement plus à la mesure du groupe.