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ais il s’agissait en réalité du Crocodile, ô ma Mieux-Aimée, et le Crocodile cligna de l’œil, comme ceci !

« ’Scusez-moi, dit l’Enfant Éléphant très poliment, mais vous n’auriez pas vu un Crocodile dans ces parages hétérogènes ? »

Alors le Crocodile cligna de l’autre œil et souleva à demi sa queue hors de l’eau; et l’Enfant Éléphant recula très poliment car il n’avait pas envie de recevoir encore une fessée.

« Approche, Petit, dit le Crocodile. Pourquoi me poses-tu cette question ? »

« ’Scusez-moi, dit l’Enfant d’Éléphant très poliment, mais mon père m’a donné la fessée, ma mère m’a donné la fessée, sans parler de ma grande tante l’Autruche et de mon gros oncle l’Hippopotame, de ma tante la Girafe qui rue si fort et de mon oncle poilu le Babouin, sans oublier le Serpent-Python- de-Rocher-Bicolore à l’écailleuse queue flageleuse, près de la rive, qui frappe plus fort que tous les autres, et donc, si ça ne vous ennuie pas, j’aimerai mieux ne plus être fessé. »

« Approche, Petit, dit le Crocodile, car c’est moi le Crocodile. » Et pour le prouver il se mit à verses des larmes de Crocodile.

L’Enfant Éléphant en eut le souffle coupé, il s’agenouilla sur la rive, haletant, et dit : « Vous êtes la personne que je cherche depuis si longtemps. Voudriez-vous me dire, s’il vous plait, ce que vous mangez au dîner ? »

« Approche, Petit, dit le Crocodile. Je vais te le souffler à l’oreille. »