Lapin de Gotlib Ce matin, un lapin a tué un chasseur Authentique lapin
Technique du bond
Tout en longueur
Sémaphore
Sémaphore
Parade nuptiale
Partie de chasse
Un cousin du kangorourou
Le lapin est un mamifère. Si, si.

A la différence des autres rongeurs, il possède une deuxième paire d’incisives à la machoire supérieure et par ses pattes avant qui ne servent que pour se déplacer. 

On le classe donc dans une catégorie à part, celle des Lagomorphes qui se subdivise en Léporidés (grosso-modo les lièvres) et les Ochotonidés. Petite particularité, le genre Oryctolagus ne comprend qu’une seule espèce, l’Oryctolagus cuniculus plus couramment apelé Lapin de garenne, dont la version domestiquée, le Lapin commun ou Oryctolagus cuniculus domesticus.
 

Voilà six cent mille ans, le lapin prospérait comme tout bon touriste qui se respecte, dans la péninsule ibérique et dans le Midi français. Les Romains, qui en étaient friands, vont le répandre dans tout l’Empire.

Petite annecdote historique : les Phéniciens le découvrent en Espagne vers 1100 avant notre ère et, les sots !, le confondent avec le daman des pays sémitiques, connu également sous le nom de spahan. Cela donnera son nom latin à l’Espagne, i-shephan-im, Hispania !

Animal craintif, le lapin se domestique facilement. A l’état sauvage il vit dans des terriers souterrains collectifs.

Le lapin a un petit squelette et ne possède pas de clavicule. Son appareil musculaire en fait un parfait sauteur ; il peut d’ailleur bondir à plus de 70 cm de haut ; mais aussi un parfait coureur, comme son cousin le lièvre. L’appui antérieur se fait sur cinq doigts (comme nous) terminés par de longues griffes arquées. Ceci dit, il est quand même moins performant que le lièvre et ne peut atteindre des pointes de vitesse que de 38 km/h et sur de courtes distances.

Le corps du lapin est recouvert d’une fine fourrure isolante aux couleurs variées. Les yeux, placés latéralement donnent à notre charmant camarade un grand champ visuel. Les oreilles, rigides car cartilagineuses, sont longues et mobiles. L’ouïe est d’ailleurs le sens dominant du lapin.

Ceci dit, il a également un grand sens de l’odorat qui lui permet de distinguer amis et ennemis. Il possède quatre glandes (deux anales et deux sous le menton) qui jouent un rôle fondamental au moment de la reproduction et pour marquer son territoire.

 
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