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La puissance du clergé d'Amon
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Le culte d'Aton
Résolu à se débarasser de cette intolérable tutelle et obéissant d’autre part à sa nature profonde, le jeune pharaon instaura un culte nouveau, celui d’Aton, le disque solaire, divinité suprême et unique, symbole de pureté et de lumière…

Depuis le début du Moyen Empire qui la montée en puissance de Thèbes, le dieu tutélaire de la nouvelle capitale, Amon, était bientôt devenu le dieu dynastique. Si bien qu’à l’époque d’Amenophis III, le clergé d’Amon avec ses fabuleuses richesses constitue un véritable Etat dans l’Etat, au point qu’on a pu penser que sa puissance pouvait faire ombrage à l’autorité de Pharaon.

Ce serait donc par crainte des prêtres d’Amon et pour affaiblir leur puissance qu’Amenophis IV aurait entrepris son œuvre de réforme.
 
… tandis que le clergé d’Amon, rongeant son frein dans l’attente de la revanche, travaillait secrètement de tout son pouvoir à ruiner l’autorité du roi…

Patiente l’Hérétique ne vivra plus longtemps… On le dit malade et affaibli…

Vienne donc la mort !

Le clergé d'Amon rongeant son frein

Ceci dit, c’est peut-être oublier un peu vite, que le premier prêtre d’Amon était Pharaon lui-même et que si son but en imposant le culte atonien était de détruire le clergé d’Amon, il aurait pu aussi bien privilégier un autre culte majeur comme celui de Ptah à Memphis.

L’originalité de la réforme d’Akhenaton tient donc plus aux conceptions du culte et de la divinité que dans le dieu qu’il va ériger en divinité d’Etat.

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