Dolgoroukov, général russe, aide de camp du
Tsar
« Nous allons déborder, couper, tourner l’Empereur des
Français, tomber sur ses flancs et ses arrières (...)
Qu’on me confie 40000 hommes et je vous ramène l’Armée
française, moins les fuyards, entièrement capturée.
»
Napoléon Ier
« Si je voulais empêcher l’ennemi de passer, c’est par ici
que je me placerais, sur ces hauteurs (de Pratzen). Mais alors je
n’aurais qu’une bataille ordinaire... Si, au contraire, je refuse ma
droite en la retirant vers Brünn et que les Russes abandonnent ces
hauteurs pour m’envelopper, fussent-ils 300000 hommes, ils seront pris
en flagrant délit et perdus sans ressources. »
Koutouzov, général russe après le briefing
du 1er décembre
« Avant de livrer une si grande bataille, il n’y a rien de si
important que de bien se reposer. »
Napoléon Ier, le matin du 2 décembre
« Soldats, il faut finir cette campagne par un coup de tonnerre
qui écrase nos ennemis. Ne vous attachez pas à tirer beaucoup
de coups de fusils, mais plutôt de tirer juste. Ce soir nous aurons
vaincu ces peuplades du nord qui osent se mesurer avec nous. »
Un grenadier à Napoléon et faisant
allusion à sa proclamation :
« Sire, tu n’auras pas besoin de t’exposer; je te promets, au nom
de nos camarades, que tu n’auras à combattre que des yeux, et
que nous t’amèneront demain les drapeaux et l’artillerie de
l’armée Russe, pour célébrer l’anniversaire de ton
couronnement. »
Le Général Valhubert blessé
d’un boulet de canon à la cuisse près du Santon à
des soldats qui veulent l’évacuer :
« Restez à votre poste. Je saurai bien mourir tout seul.
Il ne faut pas pour un homme en perdre six. »
L’adjudant Labadie du 36e de ligne craignant que son
bataillon ne soit repoussé lors de la bataille du Pratzen,
s’empare du drapeau et dit :
« Soldats, voici votre ligne de bataille. »
Le Général Langeron au
Général Buxhoewden (a priori ivre) lors de son repli
avant le désastre final
« Buxhoewden : - Vous ne voyez partout que des ennemis.
Langeron : - Et vous, vous n’êtes pas en état d’en voir
nulle part. »
Napoléon Ier à un officier russe qui
se plaignait d’être déshonoré par la perte de sa
batterie :
« Calmez-vous, jeune homme, et sachez qu’il n’y a jamais de honte
à être vaincu par des Français »
Le Général Langeron,
émigré français commandant la deuxième
colonne russe, après la bataille
« J’avais vu déjà quelques batailles perdues ; je
n’avais pas l’idée d’une pareille défaite »
Napoléon Ier, après la bataille
« J’ai livré vingt batailles aussi chaudes que celle-ci,
mais je n’en ai vu aucune où la victoire ait été
aussi promptement décidée, et les destins si peu
balancés. »
Napoléon Ier rencontrant François Ier
après la bataille dans le petit village de Nasiedlowitz
« - Ce sont là, les palais que Votre Majesté me
force d’habiter depuis trois mois.
- Ce séjour vous réussit assez pour que vous n’ayez pas
le droit de m’en vouloir.
(...)
- Croyez-moi. Ne confondez pas votre cause avec celle de l’Empereur
Alexandre. La Russie seule peut aujourd’hui faire en Europe une guerre
de fantaisie. Vaincue, elle se retire dans ses déserts, et vous,
vous payez avec vos provinces les frais de la guerre. »
Alexandre, Tsar de Russie, à Savary venu négocier
l’armistice
« Dites à votre maître que je m’en vais; qu’il a
fait hier des miracles; que cette journée à créer
mon admiration pour lui; qu’il est prédestiné du ciel,
qu’il faut, à mon armée Russe, cent ans pour égaler
la sienne. Mais puis-je me retirer avec sûreté ? »
William Pitt, Premier Ministre anglais avant de mourir
« Et moi aussi j’ai été frappé à Austerlitz.
»
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