Quid !?!
Blankass



 

Albumrock.net

Extrait d’un article de Lilian pour Album Rock © 10/6/2003

 

 
Blankass en concert à Toulouse © 2003 Pierre Ricci
Blankass en concert à Toulouse
© 2003 Pierre Ricci, Le Mouv
Une petite demi heure après, c’est au tour de Blankass de venir chauffer les planches. Le groupe débarque sur un gros beat techno et les riffs de « L’ère de rien » se font entendre. Le public qui attendait ce moment depuis longtemps rentre dedans immédiatement comme un gros soulagement. Soulagement perceptible aussi dans le groupe, Guillaume nous fait part de son bonheur d’être là après 3 ans d’attente.

Coté musique, c’est bien-sûr parfait, l’enthousiasme générale rend le moment jouissif pour tout le monde apparamment. Les chansons qui s’enchaînent ont toutes l’air de tubes, même celles de leur récent nouvel album, déjà reprises en coeur par un public de connaisseurs. Les chansons les plus calmes sont mises de coté, sauf « Je reste » et « Pour la lumière », qui sont les deux seuls moment de répi, et c’est un véritable déluge de chansons à l’accordéon et grosse guitare que nous offrent les Blankass.
Guillaume et son Johan de frangin parlent beaucoup entre les morceaux avec un humour efficace. Ça fait franchement plaisir de voir un bonheur aussi enfantin dans leur manière de se comporter. Olivier, derrière ses fûts est tout aussi déchainé. Il nous livre un jeu dynamique et parfaitement carré. En fait, seul Bruno à la basse semble garder ses distance avec cet engouement général.

Un peu plus d’une heure après le début du concert, les premiers « au revoir » du groupe annonce le premier rappel. Le retour annonce une surprise de taille puisque c’est Spider Stacy (ancien membre des Pogues) qui vient fouler la scène pour entamer la drôle de version de « Another brick in the wall », celebre chanson du « The Wall » de Roger Waters (Pink Floyd), présente sur le dernier album. Ils enchainent sur « Monseigneur », titre du premier album, qui comporte un riff en 4 notes sur la fin sur lesquelles Johan ne peut s’empecher de nous refaire le jingle d’IN-TER-MAR-CHE, ce qui ne manque pas d’amuser la galerie.

Pour le deuxième rappel, Guillaume convit Spider Stacy de revenir à ses côtés pour interpreter « Death or glory » morceaux des Clash et glisse un « pour Joe » (Strummer) en hommage à la star récemment décédée. Un final du feu de dieu sur cette même chanson et Guillaume nous invite à revenir à la prochaine date parisienne qui aura lieu à l’Elysée Montmartre cette fois-ci.

Une salle qui sera certainement plus à la mesure du groupe.