Posts made in août, 2013


Blason IKEA


Posted By on 25 Août 2013

Blason Ikea, Suède
Illustration sympathique signée James Joyce pour M, le magazine du Monde, pour illustrer un article sur Ikea « La mondialisation vue de l’intérieur » (27/7/2013). Elle reprend le design général du drapeau de la Suède (et non du blason officiel de la Suède qui est différent) à savoir une croix dorée sur fond d’azur enrichi de symboles évoquant les meubles à monter soi-même de la célèbre firme d’ameublement.

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La couleur est au cœur du travail de peintre. Elle donne vie aux formes, exprime des sentiments et de sensibilités, véhiculent des sens cachés. Mais les différentes couleurs ont au fil des siècles vue évoluer leur fonction et leur perception. Jusqu’à la Renaissance, elles ont incarnés une symbolique complexe à laquelle se sont pliés les plus grands (Michel-Ange, Véronèse, Rubens), respectueux des conventions que leur imposait leurs commanditaires ecclésiastiques ou aristocratiques.
La Révolution française aura une influence également sur les couleurs puisqu’elles gagneront leur autonomie dans le sillage des romantiques, Delacroix en tête. Les impressionnistes complèteront l’essai. C’est les séjours dans le Midi des Signac, Monet et autres Van Gogh qui va révolutionner la couleur : le soleil méditerranéen va enflammer leurs palettes ; les couleurs ne vont plus retranscrire la nature mais exprimer des sensations.

Bleu

Antibes, Claude Monet (1888)

Antibes, Claude Monet (1888)

« Plus il est profond, plus il attire l’homme » explique Vassily Kandinsky à qui l’on doit Du Spirituel dans l’art et la peinture en particulier (1912). Le bleu, qui vire parfois à l’indigo sous le pinceau des impressionnistes, symbolise l’infini. Appelé « azur » pendant l’antiquité (un mot persan désignant l’azurite (un minerai) et sa couleur), il a mauvaise réputation jusqu’à ce que le christianisme lui attribue un sens spirituel et l’associe au culte marial : la Vierge Marie sera désormais couverte d’un manteau bleu. On associera la couleur à tout ce qui relève du rêve ou de la réflexion. C’est ainsi que Johannes Vermeer habille de bleu ses astronomes, géographes voire ses lecteurs. Le bleu de la Mer Méditerranée de Monet et Matisse gagne ainsi des accents d’éternité. La couleur excite les imaginaires des plus grand : Picasso aura sa période bleue et Yves Klein inventera sa propre variante, électrique, le célèbre International Klein Blue (IKB).

Rouge

Faubourg de Collioure, André Derain (1905)

Faubourg de Collioure, André Derain (1905)

Couleur aisément extrayable de la nature, le rouge est la couleur des peintures rupestres préhistoriques puis des fresques romaines de Pompei. Cette couleur vive est tour à tour symbole du sang du Christ, des flammes de l’enfer, de la passion et de la révolution. On la retrouve flamboyante dans les peintures de Van Eyck, du Titien, de Rubens ou de Delacroix. C’est également la couleur emblématique du fauvisme, mouvement né sur les rives de la Méditerranée. En 1905, dans le port de Collioure, Derain et Matisse font exploser le rouge sur leurs toiles afin de mieux exprimer leurs sensations, en s’abstrayant de toute visée réaliste. Elle est la seule à pouvoir retranscrire la violence de l’émotion qu’éprouve Derain face à ses magnifiques paysages catalans.

Jaune

La Méridienne de Van Gogh (1889)

La Méridienne de Van Gogh (1889)

Le jaune est la couleur solaire par excellence qui irradient les tableaux des impressionnistes durant leur séjour méditerranéen. Van Gogh va en user et en abuser pour peindre ses mimosas, ses tournesols, ses champs de blé et bien sûr ses soleils. Il va indirectement la réhabiliter, le jaune ayant traditionnellement une mauvaise réputation. Les peintres en habillent Judas, les bouffons et les fous. Elle est associée à la démence et la trahison comme le note Vassily Kandinsky : « la couleur adéquate à la représentation colorée de la folie, non mélancolie ou hypocondrie, mais accès de rage, délire aveugle, folie furieuse. » Cette réputation sulfureuse, le jaune la trainera jusqu’à l’invention de l’électricité à laquelle elle est symboliquement associée.

Violet

Jeanne à l’ombrelle, Henri-Charles Manguin (1906)
Associé historiquement à la pénitence et au deuil, le violet était qualifiée de « subniger », littéralement de « sous-noir » jusqu’à ce que Newton la réhabilite en la plaçant entre le bleu et le rouge. Guère prisée des artistes, elle est réhabilitée par certains artistes issus de l’impressionnisme et du fauvisme qui la préfère aux couleurs flamboyantes privilégiées par Matisse, Derain ou Vlaminck. C’est ainsi qu’elle sera très utilisée par Henri-Charles Manguin, Henri-Edmond Cross ou encore Theo Van Rysselberghe qui la préfère pour ses ambiances plus douces, idylliques mais tout aussi irréalistes que celles de leurs confrères. Ce bord de mer de Manguin évoque ainsi la douceur de vivre de la vie à Saint-Tropez

 

Jeanne à l’ombrelle, Henri-Charles Manguin (1906)
 

Crédit photos: WikiPaintings
Source: d’après Annick Collona-Cesari, « La couleur à pleins tubes », L’Express, 7/8/2013

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Budapest orange


Posted By on 3 Août 2013

Pour illustrer le séminaire annuel qu’il organise en 2013 à Budapest avec ses grands clients, Orange Business Service a utilisé en guise de logo une silhouette du Parlement hongrois qui longe le Danube. Le monument est assez caractéristique et à ce titre peut être considéré comme emblématique de Budapest à l’image du Pont Charles pour Prague.
Parlement, Budapest

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