Desert Highway
Jordanie
« Faire partie du désert, ils le savaient bien, c’était s’engager dans un combat fatal et jamais clos contre un ennemi qui n’était pas le monde, ni la vie, ni rien, mais l’espoir lui-même ; ce que l’humanité appelait l’échec était la liberté accordée par Dieu. Nous ne pouvions exercer cette liberté, notre liberté qu’en ne faisant pas ce que nous aurions pu faire : alors la vie nous appartiendrait ; car nous la maîtriserions en la méprisant. La mort [l’échec à vivre] apparaîtrait comme la 
Jordaniemeilleure des œuvres, la dernière fidélité accessible à l’homme libre, et son loisir final. Des ces deux pôles, mort et vie, ou moins définitivement loisir et substance, nous devrions écarter la substance - la chair même de la vie - ou, du moins, l’écarter au maximum, réduire sa part le plus possible et nous accrocher au loisir. Ainsi nous servirions à promouvoir dans l’univers le ‘non-faire’ plutôt que le ‘faire’. »
T.E. Lawrence,
Les Sept Piliers de la sagesse