Le Codex Sinaiticus, manuscrit complet du Nouveau Testament, a été rédigé, en onciales, voilà plus de 1 600 ans en grec. C’est l’Allemand Konstantin von Tischendorf qui le dénicha lors de ses visites au monastère orthodoxe Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï en Egypte, entre 1844 et 1859. Sur les 400 pages recto-verso du codex, 43 sont conservées à la bibliothèque universitaire de Leipzig, dont von Tischendorf était originaire, les autres parchemins étant dispersés à la British Library de Londres, la Bibliothèque nationale russe de Saint-Pétersbourg et au monastère Sainte-Catherine.
Depuis mars 2005, ces 4 institutions, associées dans un programme de recherche interdisciplinaire autour de ce trésor biblique, œuvrent pour sa conservation, sa numérisation et sa traduction. Le 24 juillet, plus de 100 pages du manuscrit étaient installées sur le Net : photos, transcriptions du texte en grec et même traductions en allemand et en anglais. Un « premier pas décisif », selon Leipzig, qui prévoit une reconstitution virtuelle et complète d’ici à juillet 2009. Une miraculeuse initiative.
Source: Le Monde
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