Posted By JC on 17 Août 2024
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été un succès remarqué. Mais ce que l’on a moins remarqué c’est son identité visuelle très réussie, omniprésente mais subtile, sportive sans être tape-à-l’œil.
On retrouve les couleurs des JO 2024 dans les rues, les stades, et même sur les uniformes des volontaires : bleu, vert, violet, rose : une palette bien définie, impactante sans être criarde. Imaginée par Joachim Roncin, directeur du design de Paris 2024 avec Camille Yvinec, il a travaillé à la création d’une identité visuelle, le fameux « look of the games », qui devait à la fois représenter l’esprit des Jeux tout en s’intégrant harmonieusement à la ville de Paris.
L’idée était donc de créer une trame visuelle discrète, qui s’intègre naturellement à la ville et aux sites olympiques. Pour composer cette « nappe » visuelle, les designers se sont inspirés des couleurs déjà présentes dans le paysage français. Le vert des toits parisiens, le bleu de la céramique de Sèvres, et le violet des champs de lavande du sud de la France. Le rose, quant à lui, se démarque des autres teintes car elle n’existe pas naturellement à Paris. Mais les designers avaient besoin d’une couleur qui contraste avec les autres pour la signalétique et finalement quoi de plus « parisien » que la couleur de l’amour.
Ces couleurs sont associées à des formes inspirées de différents mouvements artistiques. L’Art Deco, populaire dans les années 1920 lors des premiers Jeux Olympiques de Paris, y figure en bonne place. On retrouve également des références à Jean-Paul Gaultier avec des rayures rappelant la marinière, ainsi que des clins d’œil à Sonia Rykiel à travers des motifs à pois.
L’identité visuelle a été imaginée comme une composition harmonieuse, se déployant à la fois de manière horizontale et verticale. Les lignes qui traversent les différents espaces des Jeux s’enchaînent avec fluidité, tandis que la simplicité domine sur les terrains pour mettre en valeur les performances des athlètes.
Ce concept visuel, riche et complexe, repose sur un système de panneaux modulables. Répondant au slogan “Sous les carreaux, les Jeux”, ce quadrillage offre une grande flexibilité pour adapter les visuels à tous les formats nécessaires.
En savoir plus:
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Posted By JC on 6 Nov 2021
Où l’on découvre que les affiches politiques reprennent des codes graphiques des peintures des peintres classiques.
A découvrir sur cet intéressant article de Paulettedemymuseum sur Paperblog: L’affiche électorale, c’est tout un art.
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Posted By JC on 14 Juil 2014
Pour son dernier film, The Grand Budapest Hotel, Wes Anderson a reconstitué un univers typique d’Europe centrale fait de grands hôtels de luxe, de paysages de neige et de forêt, le tout rappelant presque comme une évidence la ville d’Europe préférée des touristes russes, Karlovy Vary, la petite cité thermale, plus connue sous son ancien nom de Carlsbad.
Le film a été tourné en Allemagne, non loin de la frontière avec la République tchèque et la Pologne dans une petite ville appelée Görlitz. Le lobby de l’hôtel est en fait un grand magasin de style Art Nouveau de Görlitz. Wes Anderson a travaillé avec Annie Atkins qui a dirigé l’équipe de graphistes qui a travaillé sur le film. Pour les besoins de ce dernier, de nombreux artefacts ont été créés à l’image de ces documents de la République de Zubrowka (drapeaux, billets de banque, timbres, etc.).
Le logo du Grand Budapest Hotel est basé sur le graphisme remontant aux années 1930 d’une enseigne d’hôtel au Caire.
Pour en savoir plus: sur le graphisme, voir ici et sur l’inspiration supposée de Karlovy Vary, voir ici.
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Posted By JC on 28 Nov 2013
Photos prises dans le quartier de Porchefontaine à Versailles mettant en scène Bécassine (elle aurait donc des origines versaillaises ?) et un rugbyman du Versailles Rugby Club.
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Posted By JC on 28 Juil 2013
Les affiches du dernier film de Brad Pitt, World War Z, présentent des vues des capitales emblématiques de la planète dévorées par les flammes. Cette vision d’apocalypse met graphiquement en scène des monuments touristiques aisément reconnaissables afin de permettre une identification rapide de la ville concernée. A savoir : Barcelone, Berlin, Londres, Mexico, Moscou, New York, Paris, Rio de Janeiro, Rome et Sydney.
L’histoire derrière en revanche n’a rien de très original et met en scène une guerre civile mondialisée liée à l’infection d’êtres humains rendus fous et semant le chaos sur la planète.
D’un point de vue graphique, ces scènes de villes en flammes, rappelle des scènes similaires visibles dans le Tome 1 du Secret de l’Espadon de Blake & Mortimer (La Poursuite fantastique) en plan plus rapproché représentant Bombay, Rome (« la ville éternelle »), Paris (« la ville lumière ») et Londres (« l’orgueilleuse métropole »).
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