Aix-en-Provence, la cité ensoleillée

Aix-en-Provence et Montagne Sainte-Victoire

Déambuler dans les rues d’Aix-en-Provence

Aix-en-Provence est une cité qui se découvre en déambulant. En se perdant dans le marché Richelme, où se vendent légumes et poissons, et en se retrouvant au café La Brûlerie ou en discutant à bâtons rompus aux Deux Garçons. Le cours Mirabeau se descend, se remonte, se redescend jusqu’à ce qu’on ait trouvé des amis attablés à une terrasse avec qui on va refaire le monde. En cas de grosses chaleurs, on ira même se baigner (Nota : ce n’est pas autorisé) dans les fontaines.
Aix-en-Provence est également une ville d’architecture. On peut ainsi découvrir la petite place Albertas qui avait été construite pour l’agrément des habitants de l’hôtel particulier qui lui fait face et ressemble à un décor de théâtre. Ou bien encore le charmant cloître de la cathédrale Saint-Sauveur qui fait face à l’hôtel particulier qui abrite l’IEP d’Aix. Entre les colonnes fixes surmontées de terrifiantes créatures sculptées, flotte encore le fantôme d’un prévôt assassiné là en 1601. Une pause magique hors du temps.
Aix-en-Provence est enfin la ville de Cézanne. C’est en dehors de la ville que se trouve l’âme d’Aix avec la montagne Sainte-Victoire. Un gigantesque dragon de pierre dort, provoquant les peintres et les marcheurs solitaires. Il faut se perdre dans les bois de chênes verts et respirer les parfums de la colline tout en se laissant porter jusqu’aux carrières de Bibémus où Cézanne usait ses pinceaux.

E. Grangeray, « L’Aix-en-Provence d’Arleston », M le magazine du Monde, 13/7/2013
Crédit photo : Toits d’Aix-en-Provence et Montagne Sainte-Victoire, Wikipedia

Auteur: R. Jacques Cartier

R. Jacques Cartier est un passionné d'histoire et se fait fort de présenter en quelques paragraphes bien sentis un site touristique.

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